GENÈVE – Une experte de l’ONU a exprimé aujourd’hui sa profonde inquiétude face à l’adoption de la résolution 2803 par le Conseil de sécurité, avertissant qu’elle va à l’encontre du droit des Palestiniens à l’autodétermination, consolide la présence illégale d’Israël dans les territoires palestiniens occupés, y compris les politiques et pratiques illégales en cours, et risque donc de légitimer les violences massives actuelles.

Le sionisme s’est toujours appuyé sur des mythes, des distorsions et des faussetés pour maintenir le soutien auprès des publics occidentaux. Le ZBS (Zionist bullshit) a maintenu des générations de sionistes juifs et de soutiens goyishe de ce projet raciste complètement mal informés.

Le mouvement islamiste palestinien dit également accepter, dans un communiqué publié samedi, « le déploiement de forces de l’ONU en tant que forces de séparation, chargées de surveiller les frontières et de veiller au respect du cessez-le-feu à Gaza ».

Le terme cessez-le-feu « risque de créer une illusion dangereuse que la vie revient à la normale » pour les Palestiniens entassés dans les 42 % restants de leurs terres derrière la « ligne jaune » d’Israël

Lundi 1er décembre, les forces d’occupation israéliennes ont une nouvelle fois pris d’assaut le siège d’une ONG palestinienne membre de Via Campesina à Ramallah ainsi que son bureau à Hébron.

Cessez-le-feu brisé, bombardements, incursions terrestres et morts croissantes : l’impérialisme israélien s’étend désormais dans toute la région

Le récit de la visite à Gaza d’un professeur français décrit les attaques militaires israéliennes contre le personnel de sécurité protégeant les convois.

Le comité met en lumière des allégations incluant des attaques de chiens et des violences sexuelles, soulevant des inquiétudes quant à l’impunité pour crimes de guerre.

Samedi 22 novembre, le bureau des médias du gouvernement de Gaza a annoncé qu’Israël avait violé au moins 497 fois en 44 jours le cessez-le-feu négocié par les États-Unis à Gaza, tuant des centaines de Palestinien-nes depuis le 10 octobre. Au total, au moins 342 personnes ont été assassinées dans ces attaques.

Au cours des deux dernières années, la Knesset israélienne a adopté des dizaines de nouvelles lois, dont l’effet cumulatif est d’enraciner et d’approfondir le régime d’apartheid et de répression d’Israël sur tous les Palestiniens sous son contrôle – tant en Israël que dans le territoire palestinien occupé (TPO).

Dans la moitié de l’enclave palestinienne que l’armée israélienne maintient sous son contrôle sont rassemblés quelques centaines de membres de milices anti-Hamas et de gangs, sur lesquels les autorités israéliennes entendent s’appuyer pour contrer le mouvement islamiste.

La situation est précaire dans l’enclave palestinienne malgré le cessez-le-feu, alors que les attaques des colons juifs se multiplient en Cisjordanie et que l’Etat hébreu continue de cibler le Hezbollah au Liban sud.

Un ancien haut responsable des droits de l’homme de l’ONU a dénoncé l’adoption par le Conseil de sécurité d’une résolution soutenant un plan américain pour les forces étrangères et la gouvernance à Gaza, la qualifiant d’« outrage colonial ».
Craig Mokhiber, ancien directeur du bureau new-yorkais du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), a qualifié ce vote de « journée de honte » pour l’ONU et a accusé les gouvernements du monde entier d’être « à genoux devant l’empire américain et son client israélien violent ».

L’ONU enregistre 260 attaques rien qu’en octobre, son plus haut nombre mensuel, alors que des colons attaquent les agriculteurs et brûlent des oliviers

Le Centre palestinien pour les droits de l’homme (PCHR) documente l’un des crimes les plus odieux qui puissent être commis contre les êtres humains et leur dignité à l’ère moderne. Au cours des dernières semaines, le personnel du PCHR a recueilli de nouveaux témoignages d’un certain nombre de détenus palestiniens de la bande de Gaza qui ont récemment été libérés des prisons et des camps de détention israéliens.